Les rues s'allongent à mesure que Je les parcours sans but aucun Le portable à la main
Des inconnus croisés Au gré du hasard Passent à quelques pas Les yeux glauques ou hagards Le front cerné de rides méfiantes
Des couleurs Ici et là me frôlent Ainsi que des odeurs Corporelles mêlées A de mauvais parfums
Je me crois Sans doute plus Malheureux que quiconque Mais j'aperçois A dix mètres de moi Au bout de sa laisse Un chien âgé Pelé Croûteux Qui pleure aussi
Sur mon portable j'appelle un ami Mais on me dit Qu'il n'y a pas d'abonné Au numéro composé