Nous coucherons nombreux Tous ensemble Dans un grand lit boueux Baignés d'odeurs humides Et de relents terreux La partouze des morts Est à portée de main
Il arrivera pourtant Qu'un convoi interrompe Inopinément les festivités Quand un nouveau venu A ce jour inconnu Viendra nous rejoindre Sans doute un peu craintif Ou mal assuré Dans son beau linceul blanc Tout neuf encore Bien dans ses plis Très élégant Juste taché d'huile Dont on vient de l'oindre