Samedi soir à l'issue du combat Quotidien du jour et de la nuit J'ai ramassé le corps du perdant Que j'ai ramené chez lui
Le jour vaincu Fait toujours triste mine Morne et gris Et sombre et grave infiniment Il jalouse alors des nuits Les méandres festifs Aux contours indécis Et les féeries d'étoiles
Précautionneusement Je l'ai couché Sur son lit défait J'ai fermé les rideaux Et j'ai levé les voiles