L’aimance est une litière Noyée dans le brouillard Ou l’un par l’autres attirés Tous deux s’imposent d’emblée Un imposant silence
L’aimance se délecte De la couleur ocrée du sable Légèrement irisée Soulevée par le vent Qui l’entoure d’un voile De semi-transparences Qui la protègent des blessures Qu’infligent aux coeurs La chaleur du jour
L’aimance est à la fois Un appel Une supplique Une fragrance Un aveu Une prière
Elle monte très haut Traverse l’épaisseur du ciel Et touche au coeur des dieux