Voici la clé qui ouvre L'esprit à l'indifférence Qui confine au mépris C'est la clé du nouveau paradis Cerclé de murs épais Que recouvre un plâtras gris Et que protègent des tuiles Dont plusieurs sont fêlées
Derrière le mur est un jardin Très ordinaire Mais qui devient roseraie Dès qu'on ouvre la porte
On y demeure seul à jamais A l'écart des bruits du monde Et l'on y meurt en paix
Qui se déplace sans clé Vers la roseraie des philosophes Ressemble à s'y méprendre A quelqu'un qui marcherait sans pieds