Enfonce bien tes doigts Dans la chair molle du jour Tendre comme un velours Et regarde là-haut Les anges qui se rient Des vanités humaines De ceux qui s’emparent Du devant de la scène Et qui se glorifient Des honneurs éphémères Facilement acquis
Regarde aussi là-haut Les nuages qui passent Fragiles et délicats Comme le résultat Des humbles certitudes Des mains de dentellières Et tu comprendras Et tu comprendras