Le bleu du ciel vient de sombrer Dans l'indifférence Et ton coeur Depuis longtemps tombé en ruine Ne cesse de se lamenter
Sous tes pieds Le printemps des fleurs S'est à jamais figé Et la prairie vient s'allonger A l'image et à la ressemblance D'un champ d'angoisse
Les oiseaux se taisent à ton passage Des arbres se déracinent Et fuient Prenant Leurs racines à leur cou
Au creux de la dune A deux pas de la mer Je lis dans le sable Ce qu'il adviendra De toi Mais il ne me paraît Pas très raisonnable De me fier à Ce que j'y perçois