Il se penche sur ses souvenirs Si lointains Que sa tête bientôt Lui touche les pieds Mais ses efforts sont vains Il ne voit plus que la poussière Qui recouvre le chemin Et qui s'envole Au moindre souffle Du vent chaud de l'été
Alors il se saisit d'une bêche Et se met à creuser Mais sous la couche première Il ne rencontre guère Que de vulgaires cailloux Incrustés dans la terre
Il décide de tout oublier De ne plus vivre qu'au présent De rejoindre les siens Dans le confort douillet De la petite maison Où sa famille attend Qu'il retrouve la raison