Les pierres Que les marées éreintent Sont mortes noyées Au fond de la mer Il ne reste du phare Que la lumière éteinte
Il nous faut déceler De tout nouveaux repères Pour échapper à notre égarement Pour tordre le cou A nos désespérances Pour naviguer Sans crainte Sans défiance Comme ces pèlerins Que l’on croit en errance Et qui scrutent le ciel Et qui misent sur Dieu