Le singe est le produit du croisement De l’homme et de la femme Et le poisson n’a rien à voir Dans cette sombre histoire S’il avait à y voir Cela se saurait depuis longtemps
Les bipèdes humains Sont plus sots qu’on ne le dit Ils mélangent un peu Ce qu’ils croient savoir Tout naturellement Et ce qu’ils ont appris Dans une flaque un peu glauque Où chaque membre de leur confrérie Se prétend savant
Rien n’est plus niais qu’un poisson En dehors des humains Et de quelques espèces de bovins Qui ruminent à longueur de journée Et que l’on trait de manière éhontée Pour le lait Pour le fromage Mais qui comptent pour beurre
Et encore si je vous disais tout Ce que je sais Par les journaux que je ne lis pas La radio et la télévision Que je n’allume jamais Parce que les mauvaises nouvelles Me font froid dans le dos Et que je suis allergique aux rigueurs du temps Et que je préfère la chaleur des ans Qui me tombent dessus Qui me tombent dessus Qui me tombent dessus