Est-ce le vent qui me torture Ou le soleil brûlant les blés Est-ce l’absence quasi certaine D’une aventure Entre ce jour Et le dernier
Est-ce l’eau du ciel qui me maudit Ou la sorcière qui pétrit Entre ses doigts une poupée A mon effigie Et qui la pique Et la transperce Et la repique encore Avec de longues aiguilles Qui me traversent le corps
Chaque jour à vrai dire Mon âme éclate En d’infimes morceaux