La route des paysans Entre Peney-le-Jorat Et Villars-Mendraz Descend doucement Comme une absinthe Bue lentement
Ici comme ailleurs C'est toujours l'heure De scruter le ciel Le temps va se gâter Me dit-on D'ailleurs le coq a la voix enrouée Cela n'annonce rien que misère Il faut rentrer les blés
Jusqu'au soir je me promène Du bois du Faz au bois des Tailles Et à travers champs La nuit va tomber Sur la campagne
Confiante et lascive La terre va s'ouvrir au ciel étoilé