Chacun des mots Dont les fibres s’accrochent Au papier délavé Jauni Malodorant D’un vieux cahier d’école S’agite S’excite Exécute des cabrioles Pour se faire remarquer
En fin d’écriture On range la plume On ferme l’encrier On tente de rejoindre Le monde des vivants Qui tremble toujours un peu Les jours où le vent Sèche trop brusquement Les larmes sur les joues Puis s’infiltre dans l’âme Et la triture Et la secoue