Il ne s’adonne jamais A des tours de passe-passe Et n’a que dédain Pour les tapis volants La malle des Indes Et la divination
Il n’a pour horizon Dans le temps qui trépasse Que la transmutation Du velours de la nuit En un tissu de jour
Tendant les bras le soir Au-dessus de son lit Il choisit dans le ciel L’une des étoiles Et la touche croit-il Du bout de ses doigts Et l’atteint au cœur Au nom de l’amour Des âmes éclairées
Délicatement Sans dire un seul mot Il la pose alors Sur son oreiller