Ah ma chère si vous saviez Ce qu'il est beau le ciel d'hiver Que l'on a détourné De sa fonction première Et qui sans le savoir S'est transmuté en ciel d'été
Ah ma chère si vous saviez Ce qu'il est beau le ciel d'automne Qui se croit au printemps
Ah ma chère si vous saviez L'intensité de mon bonheur Lorsqu'il m'arrive d'anéantir La mécanique des heures Et de disloquer le temps