Le silence est un effondrement Dont les poussières recouvrent tout Ce qui l’entoure Comme la bleuté crépusculaire qui s’étend Sans crier gare Au coucher du soleil
C’est l’heure alors des promenades Sauvages Inorganisées Dans les boyaux de la forêt Qui nous encombre le cerveau
Solitaires dans l’épreuve Du monde qui s’en va Nous tentons de rêver Et nous ne rêvons pas
De l’horizon brumeux Personne ne nous fait signe Il nous faut ici crever Tout en nous montrant dignes De la volonté des dieux