La vie s’en va mon enfant Sans laisser la moindre trace
Au poste-frontière Est une lourde barrière Rouge rayée de blanc Parfois baissée Où deux femmes Vêtues de vert Viennent s’appuyer souvent Dans l’attente de gens qui passent Sans jamais rien déclarer Ni regrets Ni remords
Au-delà de la colline Bleuâtre à l’horizon Se situe dit-on Le pays des morts