Dans les interstices Des pavés de la cour Des poussières d’amour Vivent amoncelées Résidus silencieux De propos précieux Qui se sont envolés
Traces muettes Incrustées par le temps Par la pluie Par l’incessant passage Des sabots Des bottes Et des souliers Et que jamais le vent Ne pourra emporter
Aveux fossilisés Dont nous ne pouvons Ignorer la présence Et que l’on voudrait Entendre la nuit Sous le ciel étoilé