Ici-bas tout finit Dans le dépérissement De nos traces le jour D'un trop grand coup de vent
La vague inattendue Emporte le marin Qui sombre dans la mer Et se dissout Inéluctablement Dans le milieu salin
Le temps sur son parcours Roule le tambour Des fanfares fugaces Nos routes et chemins S'arrêtent et puis s’effacent
Sans cesse sous le ciel Surgiront à l'envi Des rêves éphémères Sans plus d'importance Qu'un fléau de balance Dépourvu de plateaux Incongru comme le cri D'un oiseau sans défense