L'homme est aveugle Qui ne cesse de panser Ses blessures profondes Et feint d'ignorer Les douleurs qui l'inondent De l'âme au corps Et de la tête aux pieds
Qui se bande les yeux Et se fige dans L'épaisseur des pensées positives Le nez dans l'air du temps Et les pieds pataugeant Dans le sol fangeux
Il erre ainsi pour vivre un peu Dans la lumière subjective Sa nature est rétive A la réalité