La terre s’est soudain Mise à trembler de peur Et nos pas incertains Sont restés dans l’attente De la proclamation Des délibérations Du grand conseil des dieux
Nous sommes restés Comme du marbre Figés Fébriles Tendus Jusqu’à ce que l’un d’eux Nous annonce enfin D’une voix mal assurée Que l’heure dernière Allait arriver Avant que le jour Ne tombe pour La dernière fois
Les jeux sont faits Rien ne va plus Il est trop tard pour prendre Vos dispositions Il vous suffit d’attendre En vous croisant les bras