Le temps l’effacera Me dit un habitant Blessé du corps à l’âme Par un couteau dont la lame Tranche très élégamment
Les cris de douleur Et les larmes versées S’estomperont dans la mémoire du monde Ils auront disparu Quand seront colmatées Les façades lézardées De ces pauvres maisons
Dans le ciel au-dessus de nous passent Des avions de chasse Et quelques oiseaux