Tu n'achètes jamais De journaux pour les lire Mais pour fabriquer Des oiseaux en papier Qui s'envolent au vent Le temps d'un soupir Puis tombent dans L'humide gazon Qui précipite Leur dégradation
Il t'arrive parfois De confectionner Des bateaux sans avenir Que tu charges de Tes illusions Et qui te ressemblent Quand ils touchent le fond