La pluie froide de novembre Petite femme allongée nue Dans l’herbe plus très tendre d’un pré Vient te protéger De nos sèves montantes
Nous nous asseyons Spectateurs lamentables Et pour tout dire voyeurs Sur quelques gros cailloux Posés en demi-cercle Comme une onde lunaire
Et tandis que vils crapauds Nous laissons filer par terre Notre bave lamentable Un rayon lumineux D’origine inconnue T’aspire vers les cieux Enrobée de lumière