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Jacques AADLOV-DEVERS

Platonique d’un calme pur

Au bord du monde des formes parfaites
Proche du minus infini
Je me rêvais tel un poète
Au fond de la grotte de la vie…

J’avais un feu de bois, un âne
A l’entrée devant mes yeux…
Passèrent tant de caravanes
Des ombres que naissait le feu…

Passèrent des jours et des histoires
Se dessinèrent sur ces murs
Les vielles peintures des préhistoires
Soudain, bougèrent dans l’obscur

Les petites flammes donnèrent vie
Aux vieilles formes dans les ombres
Dans une seconde de féerie
Les caravanes passèrent en trombe

Mes magiques souvenirs, contours…
Et tout à coup, je suis sorti
Dehors, ni caravanes, ni bruits
Lumière d’un lever du jour…

J’avais depuis comme une envie
De vous faire découvrir bien sur
Le grand Soleil de l’Infini…
Le monde des formes parfaites aussi


J’étais dehors (donc incompris !)
Mon ombre, elle resta en vie
Sur ces parois, à l’intérieur…
Dans les belles âmes des rêveurs…

Où je passe parfois, depuis

Car tout était si beau autour
D’un calme doux comme un Amour
Qu’aurait pu être dans nos cœurs
Quand on était à l’intérieur

Préoccupés par nos soucis…

Le Soleil brille, dit le poète
Un jour, l’on doit sortir, pour sur
Dans le monde des formes parfaites
D’où doit venir, ce calme pur…

***