: François Villon – Ballade des Dames du temps jadis
« Mais où sont les neiges d’antan ? » Je me demande, t’avais raison ! Mon pauvre ami, François Villon Qu’on a laissé à l’abandon… Dans la ballade de l’oubli
Où sont ? Elles sont aussi parties… ? Avec nos joyeux souvenirs Avec les jours de féerie Quand on voyait les roses grandir Et les nuages –fleurs blanches aussi
« Mais où sont les neiges d’antan ? »
Où sont-elles ? Ces jolies filles Et leurs sourires, dansant autour De leurs (trop incomprises) folies Clin d’œil, ballade de l’amour Qu’on en chantait toute la nuit…
« Mais où sont les neiges d’antan ? »
Je te demande, Ami François Qu’on aura pris, de son vivant Pour un brigande, pour bandit Les neiges d’antan et toute leur joie ? De leurs prénoms toutes poésies
« Mais où sont les neiges d’antan ? » C’est n’est pas Toi… ? Ce n’est pas fini… C’est surement Toi qui les as pris… ! Même sans vouloir, regarde bien Au fond de l’âme, dans l’oubli…
Et tu demandes d’un air content : « Mais où sont les neiges d’antan ? » Et t’as fait cette belle poésie Faire croire… que tu les cherches aussi ? Sacré François Villon ! (bandit…)
Non, je ne t’en veuille pas pour ça Prends-en bien soin, pour que ce jour Lorsque… Bien sûr… tu m’attendras ! Tu puisses nous faire tomber autour De tous les bords de l’Infini