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Jacques AADLOV-DEVERS
Le Tracteur - Grand Poème, le 1er
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Jacques AADLOV-DEVERS
Le Tracteur - Grand Poème, le 1er
Mon Ami, à l’école primaire
Un futur Très Grand ingénieur
Me dit un jour (d’un Très Grand air)
Qu’il en toute chose : Le Meilleur !
Et rigolant subtil, bien fier
De mes écriteaux… rimailleurs
Choisit de faire (l’plus beau sur Terre !)
Un grand poème sur… « Un Tracteur » :
En attrapant sa grande plume
(Sans renverser tout l’encrier…)
Commença – son Œuvre Anthume
Le Tracteur : Grand Poème – le 1er !
*
« - Un Tracteur c’est un engin
Qui travaille sur les champs
Il a quatre roues motrices
Et bien sur, un grand volant !
S’il fonctionne au gasoil
On fait des économies…
A l’essence, là son moteur
Nécessite des bonnes bougies !
En dessous, plein de câblages
Lui traversent le capot
Pour ramener l’allumage
Quand on démarre ses chevaux
Et il finit son brave poème
D’un arrêt brutal, fervent :
-Un Tracteur c’est grand ! L’emblème
D’un bon moteur à quatre temps ! »
*
Bien ! Sublime ! Bravovissime !
N’aurais-pas tu, las, oublié ?!
Que le tracteur porte (en balade)
Un paysan bien essoré…
Qui regarde à l’horizon
Tout perdu dans ses pensées
Si l’été sera trop chaud
Si l’automne sera trop frais
Si à la fin, toute cette récolte
(Peut-être, enfin, elle suffira…)
Pour payer du crédit, le solde
Les intérêts, seul Dieu saura…
Peut être se rêve-t-il gondolier !
La Venise c’est son champ…
Peut-être pense-t-il quoi donner
A ceux que n’ont même pas autant…
Peut-être qu’il ne pense pas,
En écoutant seulement son Cœur
Sa tête s’envole… dans l’au-delà ( ?!)
Au rythme ronronné… du moteur !
Ainsi, quand l’ingénieur regarde
Vers le tracteur, voit son capot
Il voit les câblages, la ferraille
Et ses chevaux (en quelque mots)
Alors, quand le poète regarde
Voit, beau, au loin, même l’Infini…
Et s’il est un peu comique
Crie ! Vire à droite ta boutique !
N’écrase pas…la petite fourmi !
***