Le plus grand Pays !
Je vais, mes Amis, vous conter, grande, l’histoire
D’un très lointain, fabuleux et magique Pays !
Que jadis j’arpentais… Chevalier en pleine gloire
Bien qu’en volume, à l’époque, plus petit…
Son passage secret traversait la vielle porte
Qu’ouvrait dans le Ciel une immense maison !
Sa douane invisible d’où un Cerbère exhorte
Le sortilège secret caché au bord d’un balcon…
À perte de vue, ses paysages s’élancent
Traversant à l’instant ton pur regard ébahi
Sa nature sauvage, la savane, ces lances
D’herbes gigantesques, si tu te tiens accroupi…
Tout autour, sur les murs, sur des lianes en bois
Remontait la vigne, jusqu’au ciel ses poteaux !
D’où le tigre féroce, en chassant fier sa proie
Pointait son énorme et miaulant rose museau…
Et dessous, à la cave, la chambrelle de mystères
Où dormait le Terrible, le Pharaon des momies !
C’est par là qu’il passa, vers le milieu de la Terre :
- En voyage, Jules Verne ! Oui, je l’ai vu, mon Ami !
Où se trouve ce pays, n’à plus aucune importance
Ses quelques mètres carrés paraîtraient trop petits…
Lors il y avait dans ces lieux, la légère élégance
D’une âme « trop rêveuse », voir un peu ahurie…
De ce pays merveilleux, aurais-je oublié l’entrance ?!
Il m’appelle d’au loin, tel un vieux phare envoûtant
Car je suis, depuis, parti comme vous, en vacances…
- Au monde incroyable, de grands adultes importants !