C’est la Nuit, Elle seule amène ces images Ces collages, Transes comiques, Qui s’accrochent à ma foi … C’est elle qu’applique, Sa logique Et son esprit caustique, sa voix…
Moi, le drame, n’ai que ma larme Pour effacer tous ses tableaux Qu’elle, tel un peintre épris de charme Peins en direct Sur mon Âme Effrénée, dire à gogo !
Le jour arrive et elle s’esquive, A Dieu ! Et sans aucun au revoir… Et ils me restent quelques bribes, ses feuilles Esquisses, ses ratures, qu’elle oublie capricieuse Au p’tit matin dans ma mémoire
Qui s’intéresse, à ma paresse, de ne pas lui courir après Dans un élan de grande tendresse Lui dire, Princesse ! Belle peintresse ! Ne compte plus sur mon sommeil Demain, la nuit, je vais t’attendre Et te surprendre
Je vais te rendre, la pareille !
Car de quelques traits de plume J’assume Je vais te peindre à mon tour ! Des contours dentelle écume Qu’on allume A l’éveil d’un grand amour
Après tous nos sublimes déboires Je garde ici un peu d’espoir Qui tu sauras faire tes merveilles Le jour, quand je te cherche agars… Au désespoir, sur l’écran, car : - La nuit est faite… pour la fête - Et /ou pour un bon sommeil !