J’ai pitié pour chaque plante qu’on arrache, j’ai pitié J’ai pitié pour chaque légume, moins le fromage et le lait J’ai pitié pour chaque insecte que le monde empoisonne J’ai pitié des folies qu’embrigadent les phone-hommes
J’ai pitié pour chaque bête, qui n’a même pas vu le soleil Des animaux d’élevage, aux abatages sans sommeil J’ai pitié pour la bêtise aux phantasmes scélérate Pour l’humain à la mode new-psychon-scientopathe
J’ai pitié de chaque plante qu’on arrache, j’ai pitié Des papillons et insectes, même des « vilaines » araignées J’ai pitié de votre peur de maladies, de vos peurs J’ai pitié, qu’on me pardonne, des perdus sans Seigneur
Vous allez donc me dire : « j’ai pitié » c’est qu’un mot Que mon grave soupire c’est q’un délire, un peut sot Que le monde est matière ( !) dans ses lois fabriquées - Je sais, la Terre tourne ! Et pourtant, j’ai pitié…