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Jacques AADLOV-DEVERS

A « ma statue » !

N’en déplaise aux critiques, ma statue, la « pas en marbre »
Sourira toujours bohême aux passants sous le soleil
Suspendue d’une main joyeuse à la pointe ( !) de son sabre
Brisé en frappant, sonore, la grande cloche à merveilles…

Accrochée, tombée par terre, au galop cou de son rêve
Le plus fou, plein des nuages, poussière d’étoiles tout autour
D’où l’Oiseau immense et pur, incessant bleu se soulève
Renaissant d’une Larme voltige dans les flammes de l’Amour

N’en déplaise aux classiques ma statue bien dynamique
Fait divers et incroyable, paraîtra toujours… en Vie !
Faisant croire aux passants que c’était un coup comique

Que le marbre était peinture, que sa parole était folie…
La joie facile des ses phonèmes, cachant la sublime musique
Que le Verbe, dans sa Grâce, dans mon Cœur, eut réfléchi…

***


P.S.

Oui, ma statue est vivante !
Parfois marante, dans ses humeurs
C’est une statue transparente,
Qu’on en sculpte toute une vie, sans savoir,
Peine quotidienne, quelque part,
À l’intérieur…

Vous la cherchez sur l’esplanade, en promenade,
Sous le bleu Ciel ?!
Parfois subtile, d’un air mobile,
Un Oiseau feu sincère qu’embrasse
D’un enfantin élan de grâce
Sur sa joue, l’Eternel !

Elle est en tout, éther sublime, c’est elle qu’anime
Le « vide » que vous Croyez partout
Car son éther oui, il existe ( !) et sa nature altruiste
S’écrit parfois dans des poèmes, des phonèmes,
Petites et grandioses, suprêmes
Comme des poussières, d’où et mêmes, même ici !
Resplendissent les atomes cachottiers d’une rêverie…

Là, elle s’exprime, dans son essence
D’apparence ahurie…
Moment de grâce, elle embrasse,
Discrète vos âmes, sur l’esplanade
Dans vos balades, l’après-midi…
Où profitant (dolce far niente)
Vous rigolez sa comédie…

Elle doit parler à vos statues,
Que, j’en suis presque, presque sur,
Vous sculptez discrets et purs
D’une grande ferveur
À l’intérieur (à mon insu ! )
Tout en douceur
À l’intérieur de vos vies…

Dans ces Statues, bien invisibles et
Transparentes, parfois visibles
Seulement en douce rêverie
Ne sachant pas que tous l’on sculpte
De nos Larmes,
(Petites, au charme enfantin, ou,
O, grandes, importantes, adultes !)
Au grand voyage dans le tumulte
Du bref passage de nos vies…


***