Les maïs, dans les champs, jouent avec la brise une symphonie au dernier soleil ; Leurs épis dorés comme du bon pain, offrent leurs grains orangés au bleu du ciel. Les sorghos, tels des pinceaux d'artiste, dressent leur tête pour dessiner le vent ; Leurs feuilles mortes s'accrochent à la tige encore verte, nonchalantes. Les tournesols, tête brûlées, se désespèrent et pleurent leurs graines. Les vignes rouges, chargées de lourdes grappes, attrapent les rayons d'un soleil décadent. Les arbres fatigués, lâchent déjà leurs feuilles, agitant leurs branches chatoyantes. Les terres labourées, aux sillons réguliers, s'endorment doucement. Dès le crépuscule, la nuit enveloppe, de sa robe noire, la nature, au ralenti.
