Vos
poèmes

Les carreaux pleurent, pleurent
La grisaille d’un ciel
Où les émotions demeurent.
Elles, lointaines, les mots de la Dame se meurent…

Elles ne peuvent approcher
Un cœur vide d’Amour
La Dame ne sait peut-être plus aimer !
Mais, l’a-t-elle su, un jour ?

La plume s’est envolée,
Les pages restent blanches.
Les feuilles meurtries, fanées
Ne tiennent plus aux branches.

Aucune lettre chuchotée,
Les lignes sont silence.
Consonnes et voyelles l’ont abandonnée,
La Dame est en souffrance !

Ses écrits vains
Aimeraient côtoyer
Le poète, l’écrivain,
Les âmes esseulées.

Ami lointain, Ami d’ici-bas ou de là-haut
Reprêtez-lui votre plume
Pour qu’elle « extripe » ces maux
Sous une lueur de pâle lune.

Que l’on vienne la caresser
De paroles et de mots pastel !
Que l’on vienne la « tendresser »
De regards et de gestes qui la rendront plus belle !

La Dame s’est endormie
Se réfugiant dans ses rêves
Va-t-elle rester ainsi
Sans, de son sommeil, aucune trêve ?

Non, un matin, elle quittera le lit de l’oubli
Réveillée par un corps, une âme
Qui l’arracheront au noir de la nuit.
Vivante redeviendra la Dame.

A nouveau, les mots danseront
Venant la chahuter
A nouveau, les pages chanteront
Quand… elle pourra aimer !