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jack Bérard

Soir...

Je t’attends au détour d’un songe...
Dans le creuset sans nom où l’alchimie
De toi-même s’orne d’un rêve lointain et douloureux...
En cette vie mourante de laideur, de quotidien ,
Où nous traversons à genoux la bassesse des jours...
Je t’attends au détour d’un songe...
Là , ici , enivré de l’espoir de toi...
A l’orée de sombres chemins
Perdu dans le méandre odieux de cette absence...
Dans la certitude du vide...
Je t’attends au détour d’un songe...
Je t’attends...
Ce morne jour finissant...
Ivre des platitudes de l’été...
Les souvenirs jolis agitent leurs âmes trop pensives...
Un sourire grimé ou l’art du feindre ?
Mais toi dis-moi , où es-tu ?
Mon souvenir précieux à l’entour de ton âme.
Un geste sachant de caresses...
Et loin dans mes yeux le flot de ton absence
Ce soir le rire des enfants comme un doux songe...
Mais toi dis moi , où es-tu ?
Ce déclin de regards...
Succombant sous l’ombre rêveuse...
Précieux nectar d’oubli...
D’un geste beau ton évocation...
Mais toi dis moi , où es-tu ?
De grâce dis moi , où es-tu ?...
Il est un beau conte qui de larmes se décline...
Présence d’ivresse balbutiante...
Le soir s’appesantit...
En son impitoyable ferveur d’étés imbéciles...
Violence de songes douloureux...
Que n’es-tu là !
Que n’es-tu là !
Récitant le rêve beau de ta présence ?
La ligne d’horizon de toi
Donnant du sens à l’infini
Au songe étrange du silence...
une aube blessée de sa jeunesse...
Que n’es-tu là !
Ô Dieu ! Que n’es-tu la !
La douleur de ton absence je la regarde droit dans les yeux.
Et elle répond à mon regard , sauvagement drapée dans sa nuit de larmes.
Blessure passante aux pauvres mains désespérées ...
Je me sens mendiant ...
Transi du froid de l'incertitude , abruti de désirs.
Qu’est devenue la belle élégance de ton âme ?
A tout jamais défunte ,pétrie de silence ?
Ce coeur est un idiot de village , balbutiant
Sa folie aux oreilles lasses de mon âme.
Malheureuse épave mourant sous le ressac
d’une grève lointaine
D’une espérance de toi...