Chaque occasion désespérée de te voir Sortir de ton uniforme noir, Chaque volition que j'entretenais de t'apercevoir Avant que n'agissent consciencieusement les Moires, Celles-ci marquaient toutes, avec toi, mon esprit Ainsi que mon âme qui demandait grâce aux harpies.
Ma conscience et ma raison me murmuraient, Devant que de m'égarer en toi, de demander Aux dieux de nos cieux le pardon, la paix.
Mon cœur et ma naissance me dictaient, D'envoyer les dieux, fussent-ils divins, au sort de Daphné, De condamner les enfers maudits, De craindre d'être le Sysyphe qui pérît, En se défiant des dieux, fussent-ils bien-nés. Ce faisant, d'aller à ton devant, sans épanchements amoureux Sans crainte ni adoration, mais avec pudeur et dignité. Tu t'approcheras, sans pruderie ni obscénité, Mais pudique sous tes appas savoureux.