Vos
poèmes

Poésie Française : 1 er site français de poésie

Vos<br>poemes
Offrir
ce poème

Hebert LOGERIE

Je Pleure Pour La Fierté D’Haïti

Je pleure pour l’Indépendance d’Haïti, chaque premier Janvier
Pour une Haïti, indépendante et pauvre sur les papiers
Je pleure pour une Haïti que ses fils et filles ont déblatérée
Dérobée, pillée, vilipendée, humiliée, dévastée et maltraitée
Je pleure pour le peuple sage qui souffre de l’heure indigne du matin
Jusqu'à la tombée des voiles nocturnes. Les vicieux politiciens
Ont volé l’avenir de nos enfants. Regardez, regardez partout
Où ils vont, ils sont discriminés. Maints d’entre eux sont devenus fous
Parfois ils arrivent même à se suicider et à se jeter des ponts
Au lieu de faire face à la misère, à la famine et aux démons
Les braves citoyens pleurent aussi lorsque leurs mains sont menottées
Leurs pieds enchainés, leurs lèvres agglutinées et le cerveau révolté
Malgré les menaces et les intimidations. Chers amis, je pleure pour Haïti.

Je pleure à nouveau le 18 Mai pour la fête du drapeau de notre Patrie
L’anniversaire du bicolore Haïtien. La corruption a souillé le sourire
De ce beau pavillon. A l’étranger, les choses sont encore pires
Dans les journaux, les stylos ne cessent de dégobiller ou d’écrire
Que notre pays n’est plus la Perle des Antilles. On nous ironise
Et catapulte des bêtises envers nous. Ayiti, Haïti, ma chemise
De couleur bleue et rouge est mouillée de pleurs et d’ignominie
D’autres frères et sœurs sont aussi en pleurs pour notre chère patrie
Dirait-on pendant cette période pandémique, c’est le monde entier
Qui pleure pour Haïti, parce que le Covid-19 a le pouvoir d’exterminer
Notre peuple qui patine dans une misère exécrable et dans une boue
Miasmatique. Je pleure pour la fierté d’Haïti et je prie tous les jours
Pour Haïti qu’on maltraite et humilie. Haïti, Ayiti, tu resteras mon amour.

Je pleure encore pour le peuple Haïtien. Pauvre peuple qui est résilient
Nos frères et sœurs sont des martyrs parce qu’ils souffrent depuis des ans
Depuis plus des siècles. Nos bonnes gens se sont rebellées à plusieurs occasions
A chaque fois, les oppresseurs avec leurs mensonges, leurs dons et leurs tons
Ont des ruses spécieuses pour suffoquer les luttes, hypnotiser ou faire dormir
Nos concitoyens qui sont fatigués de lutter. Ayiti, il y a un temps pour gémir
Un temps pour s’ébaudir et un temps pour enfin récolter la victoire. Brave Haïti
Ne découragez pas. Haïti, vous souffrez, mais la jeunesse vous aime sans répit
Vive le drapeau en berne ! Vive le bicolore Haïtien qui défie le vent et l’ouragan
Vive le drapeau qui gifle les tremblements de terre ! Vive Haïti ! Vive le temps !

P.S. Vive le 18 mai 1803, à l’Arcahaie !