Comme aujourd'hui je regrette mon geste Et depuis ce jour c'est tout ce qu'il me reste La peur de vivre seul lui fit couler des larmes Avant de me pousser à le tuer de mon arme
Feux sacrés des âmes damnées Au votre mon destin à été scellé Indéfiniment au gré du vent je vagabonde Tellement de souvenirs de ma vie m'assaillent
Toutes ces images qui me suivent où que j'aille Rien qu'en posant mes yeux sur leur tombe Oublier l'amour que je leur portais, je ne peux Interminable sera mon cri vers les cieux Sans but à travers les siècles j'ai vécu
Marcheur solitaire à la détermination vaincu Inlassablement à travers le monde et sans peur Laissant libre cour à ma colère et ma rage Lorsque d'autres vivaient les lignes de mes pages Et à tout jamais je devins l'éternel vengeur Sans pitié contre ces pleutres guerriers
Attachant à leurs lances les têtes des femmes et enfants tué Ne laissant qu'à leur mari et père revenant de la bataille Seulement cette image des corps étendus dans la paille Que reste-t-il à ces hommes pris entre l'amour et la vengea Uniquement animés de ces sentiments vers cette armée ils se Ils n'atteignirent leur camp que la nuit tombée Libérant leur rage sur ceux qui en vie j'avais laissé
Sachant ma présence ici, ils chantèrent dans le camp Ordonnant à ma lame d'entonner à nouveau son sinistre chant Unissant leur voix dans la plus triste des symphonies Faisant fis de qui vraiment j'étais Faisant fis de la mort qui les attendait Ralliant l'idée de retrouver leur famille au paradis Et ce que pour eux j'ai fait, personne pour moi ne fit