Si mon vit à te voir se met à claironner C'est qu'il voudrait sans fard en toi s'insinuer, Ramoneur vieillissant quêtant sa cheminée, Son balai frémissant voudrait y pénétrer.
Mieux, bourdon étourdi devant la fleur éclose Glisser ce dard enflé aux soupirs de la rose, Puis humer sans retard ses parfums déhiscents En vagues amollies sous la paume du vent,
Que vivent ses beaux jours où nous irons baller Sous un feu de feuilles d'un buisson en sommeil Où nos corps emmêlés fondant comme un soleil
En échos infinis susurreront joyeux Tous ses secrets lascifs qu'on souhaite préserver Avant que vienne l'heure où l'un deviendra deux.