L’orage et ses feux parfois nous rappellent La fureur des cieux que la nuit harcèle, Une heure échappée de son agonie Souffle son amour près d’une bougie,
Mais l’ombre et la mort au son des tambours Dans un galop noir, piétinent les jours Jamais rassasiés de leurs vils carnages, C’est tout l’univers l’objet de leur rage,
Que danse une étoile au creux d’une vague Que valse l’oiseau dans les pas du vent Qu’une lune brille comme une bague Ou un soleil rouge au jour finissant,
Qui peut t’émouvoir, enfant de l’enfer, Toi dont le seul cri provoque une guerre, Toi dont la naissance effraya les astres, Baptisé humain au lieu de désastre?