C’est avant le départ, la tenaille de la peur L’idée que l’on ne puisse pas être à la hauteur Cette question qui hante mes nuits avant le voyage Ne devrais-je pas rester chez moi bien sage ?
Je déserte mes habitudes, notre avion décolle Et mon esprit, plus léger vers d’autres cieux s’envole L’excitation de l’enfant, sa joie et ses rires Me réveillent à l’idée d’un monde à découvrir
Rempart trop discret, le dernier village s’efface La route devient piste, partout le sable prend sa place Mais c’est en voyant s’éloigner les voitures Que le désert commence, que débute l’aventure.
Nous voilà seuls avec nos guides et nos chameaux Déconnectés de notre monde et de tous ses maux Nous perdons nos valeurs, nos principaux repères En confiant nos lendemain aux maîtres du désert
Le soleil joue de ses chaleurs, de ses lumières Les dunes parfois dans l’ombre, s’allument de couleurs fières Au loin, tout près, la beauté m’envahit sans trêve. Je respire ce climat de liberté trop brève.
Et peu m’importe la simplicité, l’inconfort Les étoiles de la nuit embellissent le décor Un ciel magique rose et bleu colore mes matins Sentiment de bonheur, le plus beau des destins
De ma main, un sable très fin doucement s’écoule. Chaque grain, image d’un film d’une vie qui se déroule Véritables oasis, proches et amis m’entourent C’est aussi avec vous que je fais ces détours
Nous affrontons au quotidien, seuls et fragiles Certaines épreuves de vie souvent plus difficiles. Rien à voir avec notre traversée du désert Choix touristique, cheminement volontaire.
Encore quelques pas, et c’est la fin des mirages Quelques larmes dans les yeux, l’espoir d’un nouveau voyage Terminent cette aventure, ce parcours d’émotions Déjà les souvenirs, le désert : une passion