Image de beauté, dormeuses réveillées, Vos corps sur les draps blancs me font voir le soleil Et vos cheveux bais bruns jetés sur l’oreiller Font bien de ce lit là les fleurs de mon sommeil
Derrière l’érotisme en parfum de péché La sensualité se fait brise de houle ; De leurs courbes et leurs peaux, à sentir le bûcher Naissent des ondes vagues au goût de chair de poule
L’asymétrie des genres en bouquet d’harmonie, Les gestes de plaisir au total abandon Peignent nos bonnes mœurs au ton de l’ironie
Et de cette huile obscène, en toile de la vie Qui a laissé pousser sur l’herbe le chardon Sont venus des demains peints d’un autre lavis ;