Réponse à Lélian (« Je suis l’Europe au seuil d’un millénaire… »)
Je suis l’Europe au seuil d’un millénaire Nouveau qui se soucie du sort de ses migrants Tout en écrivant des lipogrammes charmants D’un style d’argent tel certains congénères
Hors l’art comme beaucoup ma vie est pépère Il se dit qu’il y a de longs combats sanglants Là-bas en Afrique mais surtout au Levant Mais qu’y puis-je je ne suis pas téméraire
Qu’y puis-je c’est vrai je me contente de peu Je souhaite la paix mais on est sur terre On n’est pas dans une saga littéraire
Solitaire je ne veux pas aller au feu Solitaire l’art au moins me réconforte Solitaire le beau c’est ce qui m’importe !
Deux mille dix-huit
Variantes (deux mille dix huit) VII Là-bas en Afrique et aussi au Levant VII Là-bas en Afrique mais aussi au Levant VIII Mais qu’y puis-je je ne suis pas militaire VIII Qu’y puis-je je ne suis pas un militaire XII Solitaire le beau est là qui m’importe !
Remarques (deux mille dix huit - extrait) On se souvient que plusieurs poètes avaient répondu à F. Arvers dont Louis-Honoré Fréchette (« Réponse au sonnet d’Arvers »).
Note (mercredi vingt février deux mille dix-neuf) À l’origine (fin mai deux mille dix-huit), le mot « pépère » était mal orthographié avec un accent aigu sur le second « e ». Cette erreur a été rectifiée ce jour.