main dans la main, nous avançons vers le lac cette étendue bleu azur aux abords mousseux dont les trémulations ondulantes en éclats évoquent le pays dont porte le nom la terre de mes illustres ancêtres le togo sans lequel, je n'ai ni vie ni cabanon et pour la défense duquel je sors mes ergots chaque fois qu'il est sous la pression de zigotos. maël est un joli garçon aux yeux bleus dont les cheveux aux couleurs de latérite sont le bouclier d'un coeur tendre et pudique. je l'ai rencontré un jour dans le métro en rentrant chez moi à fontainebleau. son regard comme un glaive de feu en un éclair conquit mon âme ramollie. sans combat, ni regret, mes armes je lui rendis et n'attendis par sur moi un préalable assaut. ni hypocrite boubou ni insolite tabou sur l'autel d'une poétique offrande réciproque, nous nous touchâmes sans honte ni reproche. dans nos yeux brillait un langoureux arc-en-ciel et sur nos langues dégoulinait un suave miel. l'air dans la rame était torride et enchanteur. tout y paraissait beau et rhapsodique dans un entrelacement fusionnel de kokouvi et de maël un mélange grandiose de poivre et de sel grâce à la magie des contraires identiques qui s'attirent, s'unissent, et se combinent dans un pur et sincère rapport alchimique. chers humains, ayez toujours à l'esprit les hautes valeurs à jamais inscrites dans les principes éternels qui nous guident et font de nous des êtres authentiques. la tolérance fille de l'amour anoblit. le rejet de l'autre, enfant de la haine, avilit