Par la fenêtre au loin se dessinent les arbres Et un morceau de ciel s’éclaircit lentement Un soleil rougeoyant semble sortir de terre Et recouvre les murs d’une couche de sang.
Aucun oiseau ne vole dans ce carré de ciel Aucun bruit n’interfère aucun son aucune voix Un silence pesant inonde l’atmosphère Comme pour me faire taire et arrêter le temps.
Dans mes yeux qui se perdent au fond de l’horizon Rien ne semble montrer que mon âme se terre Pourtant mon intérieur est comme un puit sans fond Quand le monde au dehors ne porte plus son nom.
Ce matin comme un autre depuis déjà longtemps S’éclairant sans un bruit d’un soleil sanglant Ce matin qui se noie dans un lac de sang C’est un autre matin, c’est la guerre maintenant.