De sa corolle à son cœur fragile. Montée sur sa tige au pied d’argile. Elle surprend par ses pétales doux et feutrés. Jusqu’à ses bords soyeux et lustrés.
La lumière est prise et heureuse. Bercée par le vent, elle est paresseuse. De son cœur en attente de senteur. Elle attend une respiration hasardeuse.
De ses petits éclats d’ombre et de lueurs. Son velours étincelle et allume son âme. De ses bords fragiles, émus jusqu’aux larmes. Des perles de rosée se meurent en son cœur.
Par son bouton fragile et fermé. Et sa belle jeunesse, regardée la grandir. Cueillez-la par sa demande, par son rire. Éclatantes, adulte, elle est prête à tomber.
Caressant le vent, le poids de ses jours. D’avoir apporté tant d’amour et de douceur. Ces pétales tombent, usés par le temps. Regardez là vieillir, à vous grandir pour des ans.
