Dixain (lipogramme imité d'une poésie de madame Périn)
Un invisible oiseau dans l'air pur a gazouillé. L'azur d'aube est d'un bleu suave et velouté.
L'oiseau qui s'éveille est le premier qu'on entend. Tends L'oreille ! les jardins sont tout frémissants d'attente.
Tends l'oreille ! il n'est pas seul, on a un autre nid Qui s'éveille, d'où un pépiement éperdu jaillit.
Qui gazouille le premier ? Nul ne le sait. L'aurore Est là. Tel un fruit qui a mûri, l'azur se dore.
Qui gazouille le premier ? Qu'importe ! Tout est sans fiel En un magnifique matin de l'été immortel.
Avril deux mille dix-huit
Variantes (avril deux mille dix-huit) IV (fin)les jardins sont d'attente tout frémissants. V (fin) il n'est pas tout seul, on a d'autres nids (+VI) VI Qui s'éveillent, d'où un pépiement éperdu jaillit. X En un magnifique matin d'un été immortel. X En un magnifique matin d'un printemps immortel. X En un magnifique matin du printemps immortel.