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Etienne CHAMPOLLION

Pantoum d’Automne ( A Baudelaire )

Feuilles mortes et vent, brumes blanches : Automne.
Quand la terre apparaît tel un grand encensoir,
Consumant les parfums morts de l’été. Le soir,
Je m’en vais dans tes bras embrassant l’air atone.

Quand la terre apparaît telle un grand encensoir,
En un manteau de brume austère et monotone,
Je m’en vais dans tes bras embrassant l’air atone,
Et près de moi le vent vif et noir vient s’asseoir.

En un manteau de brume austère et monotone,
Automne je m’habille en ton sein d’ostensoir,
Et prés de moi le vent vif et noir vient s’asseoir,
Portant en croque-mort la Rose et l’Anémone.

Automne je m’habille en ton sein d’ostensoir,
Sans sculpture ni or et tes corbeaux en tonne,
Portant en croque-mort la Rose et l’Anémone,
Viennent à mes volets chanter mon désespoir.