Souffrance je préfère aux vastes paradis, Ta foudre et tes sanglots sans doute plus mystiques, Que le plus grand royaume aux diables interdits, Ô mes frères sans noms, mainte fois fantastiques.
Je veux le sang impur dans mon crane jadis Traversé de candeur et d’ennuis monastiques ; Que viennent les démons et leur sombres taudis, Leurs danses où mon cœur vit de sœurs despotiques !
A vos tombes Tiédeurs !…A vos flammes effrois ! Venez de votre peur allumer mes jours froids ; Que Satan me dépose un baiser plein de larmes.
Que naissent dans mon corps des frissons ténébreux ! Que pleuvent dans ma nuit des amours malheureux ; Le pleur aux cris profonds a pour moi mille charmes !