Les feuilles s’envolent emportées Par un vent morose qui a chassé L’humeur insouciante de l’été.
Adieu les vacances, les enfants Ont repris le chemin de l’école sans Oublier le soleil estival, réconfortant.
Les tapis roux de l’automne Couverts rapidement par de bonnes Neiges grises… monotones Nous rappellent les cycles saisonniers Dans l’attente des bourgeons printaniers
La ville joyeuse sort de sa torpeur En humant de nouvelles senteurs, Elle avance vers son destin sans peur En acceptant la fragilité de son humeur.