Vos
poèmes

La froidure venue, le lac s’endort
Un soleil timide perce le ciel gris
Qui couvre les toits de la ville, la vie
Au ralenti hiberne dans ses abris.

Les arbres tristes pleurent la chute
Des feuilles et l’envolée des oiseaux
Vers des horizons plus chauds
En attendant patiemment le renouveau.

Les trottoirs enneigés font la joie
Des enfants et les rues asphaltées
Subissent le traitement au sel détesté,

Le lac doucement se réveille, le ciel
Sourit, les premiers bourgeons revenus
La nature s’étire sans tomber des nues.

(Écrit le 13 décembre 2013)